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Airbnb, le début de la fin ?

La justice américaine a condamné mardi dernier un utilisateur du site Airbnb pour violation de la loi hôtelière de New York !

Nigel Warren, l’un des très nombreux utilisateur du site Airbnb a été condamné à 2.400 dollars d’amende pour avoir loué son appartement via la plateforme de location Airbnb.

En effet, aussi incroyable que cela puisse paraître, selon une loi de 2011, aucun particulier ne peut tirer de revenus d’une location de moins de 29 jours, sauf à se déclarer hôtelier ou être présent lors de la location !!! Heu, je m’interroge du coup sur la pérennité du modèle économique de la start up Airbnb et aussi hallucinant que cela puisse paraître qu’aucun des fondateurs ou investisseurs n’ait vérifié au préalable la légalité du modèle.

La justice new-yorkaise reproche à Nigel Warren d’avoir sous-loué son appartement, situé à East Village, à une jeune femme russe pour 300 dollars les trois nuits via la plateforme d’Airbnb.

Airbnb n’est pas remis en cause, seule la pratique de la sous-location à courte durée est pointée du doigt. Précisons toutefois que cette loi ne s’applique que si une plainte a été déposée auparavant à la police, ce qui fut le cas pour l’affaire Nigel Warren, selon le site Business Insider.

Airbnb avait fait appel à un avocat pour défendre son client mais en vain. Airbnb a répliqué que la faute revenait au manque de clarté de la loi de 2011. Dans un communiqué publié sur le Huffington Post, il demande une modification de la loi hôtelière pour que les utilisateurs qui louent occasionnellement leur appartement ne soient pas reconnus comme des hôteliers illégaux.

Airbnb est un service de location entre des particuliers pour une ou plusieurs nuits et est présent dans plus d’une centaine de pays. Plus de quatre millions de personnes dans le monde ont déjà utilisé ce service.

Fondée en 2008, la société de San Francisco Airbnb se présente comme « une plateforme communautaire de confiance » et comme « le moyen le plus facile de monétiser un espace inoccupé »: un appartement à louer pour un week-end, une villa pour un mois…

AirbnB, se rémunère par le biais de commissions sur chaque transaction réalisée sur son site dont l’accès est gratuit (3% du coût de réservation pour les « hôtes » et 6% à 12% pour le client), est en forte croissance : elle a franchi en juin 2012 les 10 millions de nuitées réservées, quatre mois après avoir atteint les 5 millions et treize mois après avoir dépassé le 1er million. En quatre ans d’existence, AirBnB s’est structurée. Elle a ouvert plusieurs bureaux dans de grandes métropoles dont Paris, Barcelone, Londres Milan, Sao Paulo, Moscou… et propose ses services dans plus de 30.000 villes et 192 pays.

La société protège désormais les biens des propriétaires jusqu’à 1 million de dollars, après la très mauvaise publicité créée par la mise à sac de l’appartement d’une des utilisatrices à San Francisco il y a un an, et met en avant son service d’assistance téléphonique 24/7 en 6 langues.

La société a fait des émules et plusieurs AirBnB à la française se sont lancés comme Sejourning.com ou Morning Croissant. A Berlin, son clone Wimdu (400 employés) a levé l’an dernier 90 millions de dollars auprès du fonds suédois Kinnevik et de l’incubateur allemand Rocket Internet. Outre la concurrence de ces sites qui pullulent, dont il a fait l’acquisition de certains comme Crashpadder à Londres et Accoleo en Allemagne, AirBnB doit faire face à la grogne des hôteliers, qui dénoncent cette nouvelle concurrence «déloyale», et de certaines grandes villes (Paris, New York, et San Francisco) qui n’apprécient guère de ne pas percevoir les taxes sur les nuitées.

Depuis l’an dernier, la ville de New York a interdit à ses résidents de louer des appartements entiers, n’autorisant que la location de chambres. Et la ville de San Francisco réclame que les « hôtes » d’AirBnB paient la taxe hôtelière…Gageons qu’en France, des dispositions soient prisent par les grandes villes et la sous-location d’appartements ou de maisons plus encadrée.

Airbnb, le début de la fin?



Blogueuse depuis 2008 et globe-trotteuse dans l'âme, j'aime dénicher de nouvelles adresses et partager mes expériences. Professionnelle du tourisme de luxe depuis 20 ans, j'ai lancé en 2010 mon agence de voyage Suite-Privee.com et propose un accompagnement personnalisé pour une clientèle exigeante et désireuse de voyager autrement.


6 commentaires sur “Airbnb, le début de la fin ?

    1. MissBulles

      Vous avez raison c’est dommage que New York condamne comme ça Airbnb. C’est pourtant un site vraiment génial qui permet de faire des rencontres et des économies: joli cocktail.
      Je pense que la consommation collaborative c’est le futur, et au lieu de condamner Airbnb comme le fait New-York, on devrait plutôt essayer de renforcer la sécurité, car tous ces échanges se font sur le net sans qu’on puisse savoir à l’avance sur qui on va tomber, ce qui est très problématique! A ce sujet je vous conseille d’aller voir le site Fidbacks qui permet de se créer un profil de confiance afin de démontrer sa probité sur le net, une réponse possible à ce problème croissant

      répondre
  1. Françoise Vigne

    Bonjour, j’ai ma fille qui étudie à Sydney en Australie, elle recherche d’urgence une chambre à louer avec salle de bain dans la city à un prix raisonnable de novembre 2013 à février 2014, mais quand je lui parle d’Airbnb, elle me dit que c’est illégal en Australie ????
    Pouvez-vous m’aider, merci d’avance
    Françoise

    répondre

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